Fakarava : le mur de requins
Partie 2 de nos vacances de Pâques : après 5 jours à Rangiroa, direction Fakarava !
Nous sommes accueillis à la sortie de l’aéroport par le soleil… et un collier de fleurs de tiare offert par une polynésienne qui organise les placements dans le truck qui doit nous conduire à notre logement.
Le logement en question se situe à 15 kilomètres au sud du village. C’est un grand fare sur pilotis en bord de lagon. A notre disposition, des vélos et des kayaks. De quoi assurer une déconnexion totale.
Jour 1 : ravitaillement et plongée à la passe nord
Ravitaillement à vélo au magasin situé à 4 kilomètres de notre logement. Ravitaillement, c’est beaucoup dire, le magasin n’étant pas tout à fait achalandé comme nous l’espérions : pas d’oeufs, pas de fruits, ni de légumes, pas de viande ou de poisson frais… Un peu de surgelé malgré tout… Le cargo qui livre l’île n’est pas passé depuis un moment et est bloqué en maintenance. Pas très grave pour nous, mais cela nous rappelle la complexité de vivre sur une île éloignée. Nous achetons de quoi survivre sans grand enthousiasme.
L’après-midi, le club de plongée vient nous chercher pour une plongée dans la passe nord de Fakarava.
Jour 2 : excursion plongée à la passe sud
C’est parti pour une journée d’excursion sur le lagon.
Après une heure de bateau, nous arrivons à la passe sud. Nous devons y effectuer deux plongées à proximité du site réputé de Fakarava : le mur de requins ! Les deux plongées sont impressionnantes, nous sommes vraiment à proximité d’une multitude de requins qui viennent se reposer dans le courant. Il s’agit principalement de requins gris de récif, ainsi que des requins pointes noires et requins pointes blanches. Mais au moment de remonter, j’ai aussi pu apercevoir un requin marteau passant tranquillement en dessous de nous !
Après ces deux plongées mémorables, direction les sables roses pour un repas tahitien. C’est une bande de terre à proximité de la passe sud dont le sable a la particularité d’avoir des reflets roses orangés (par beau temps). Dans notre cas, la pluie nous a épargné mais pas les nuages. Le rose était donc plutôt rose-gris. Mais l’endroit ressemblait malgré tout à un petit paradis au bout du monde. Puis retour en bateau pour retrouver la maison où nous avons pu admirer un fabuleux coucher de soleil.
Jour 3 : visite de l’île
Nous décidons de louer une voiture pour découvrir toute l’île de Fakarava en remontant jusqu’à l’extrémité de la passe nord (à 30 kilomètres de notre logement).
Nous nous posons un bon moment sur une plage paradisiaque tout au nord avec aucun voisin et pour tout pique-nique, de la terrine tartinée sur des gâteaux salés (magasins toujours pas approvisionnés). Séance photo sur un cocotier qui pousse à l’horizontale au-dessus du lagon. LA carte postale qui colle à l’image de la Polynésie, c’est là !
En visitant l’île, nous découvrons d’anciens phares construits en pyramide. Petite balade dans le très calme village de Rotoava et visite des magasins de perles.
Jour 4 : farniente et départ
Nous passons la matinée à profiter de notre petit paradis au bord de l’eau : snorkeling, kayak…
Une personne passe pour récupérer les clés de la maison avant notre départ, mais surtout nous remettre les colliers en coquillages qui doivent nous accompagner dans notre voyage. La tradition des colliers de fleurs à l’arrivée à Tahiti est très connue, celle des colliers de coquillages au départ l’est un peu moins. Avant de quitter le fenua (le pays) ou une de ses îles, la tradition est que les proches offrent un collier de coquillages, symbole d’amitié et de respect. Cela évoque le retour prochain au pays, l’invitation à revenir. C’est donc davantage un signe d’au-revoir qu’un signe d’adieu.
Dans l’avion, nous pouvons admirer pour la première fois notre presqu’île vue du ciel avant de nous poser à l’aéroport de Tahiti.
Magnifiques photos et vidéos merci de nous faire rêver
😊
Que dire ? C’est tellement fabuleux ! Quelle chance de profiter de ces paysages et cette douceur de vivre. Nous en sommes très heureux pour vous.
c’est trop magnifique , quelle expérience